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Des suggestions de lecture pour mieux comprendre les expériences des Autochtones

Dans un échange épistolaire avec la poète innue Natasha Kanapé Fontaine sur le racisme entre les Autochtones et les Allochtones, le romancier québéco-américain Déni Ellis Béchard écrit que « Pour mieux comprendre les expériences des Autochtones, les Allochtones doivent lire et écouter leurs histoires. » Dans cet esprit, nous suggérons quelques coups de cœur, des œuvres à découvrir et à offrir.

Pour ceux qui souhaitent lire des témoignages de survivants des pensionnats ou se plonger dans un échange passionnant, stimulant et éclairant sur le racisme et les relations entre les Autochtones et les Allochtones :

Anne Panasuk, Auassat : à la recherche des enfants disparus, Édito, 2021.

Déni Ellis Béchard et Natasha Kanapé Fontaine, Kuei, je te salue : conversation sur le racisme, nouvelle édition, Écosociété, collection Parcours, 2020.

Pour tous, un roman graphique incontournable et indispensable, un « livre-fenêtre » qui permet d’entendre la voix très juste de Brianna Jonnie, une jeune Ojibwe de 14 ans, qui a écrit une lettre ouverte au chef de la police de Winnipeg en 2016 afin de l’implorer de faire mieux lorsque ses effectifs enquêtent sur des cas de personnes autochtones disparues :

Brianna Jonnie et Nahanni Shingoose, Si je disparais, illustrations de Neal Shannacappo, traduit de l’anglais par Nicholas Aumais, Éditions de l’Isatis, collection « Griff », 2021.

Pour ceux qui veulent appréhender des réalités autochtones par le truchement de récits ou de romans :

Naomi Fontaine, Shuni, Mémoire d’encrier, 2019.

Naomi Fontaine, Manikanetish, Mémoire d’encrier, 2017.

Michel Jean, Kukum, Éditions Libre expression, 2019.

Michel Jean, Atuk : elle et nous, Éditions Libre expression, 2021.

Michel Jean, Tiohtià :ke, Éditions Libre expression, 2021.

Michel Jean, Le vent en parle encore, Éditions Stanké, 2015, collection « 10 sur 10 », 2022.

 

Enfin, pour sensibiliser et conscientiser les enfants grâce à des œuvres accessibles, mais fortes, empreintes de courage, de résilience et d’espoir, en plus d’être magnifiquement illustrées :

Mélanie Florence, Les mots volés, illustrations de Gabrielle Grimard, traduit de l’anglais par Isabelle Allard, Éditions Scholastic, 2017.

Christy Jordan-Fenton et Margaret Pokiak-Fenton, Quand j’avais huit ans, illustrations de Gabrielle Grimard, traduit de l’anglais par Isabelle Allard, Éditions Scholastic, 2019.

Christy Jordan-Fenton et Margaret Pokiak-Fenton, Les bas du pensionnat, illustrations de Liz Amini-Holmes, traduit de l’anglais par Hélène Pilotto, Éditions Scholastic, 2011.

Christy Jordan-Fenton et Margaret Pokiak-Fenton, Étrangère chez moi, illustrations de Liz Amini-Holmes, traduit de l’anglais par Hélène Pilotto, Éditions Scholastic, 2012.